Ce matin brumeux et frais, presque froid à Rouen, n’est guère encourageant, surtout à sept heures.

Restons optimistes, les prévisions sont bonnes.

Quand nous arrivons au Havre, non seulement la brume s’est à peu près dispersée mais il y a une trouée de ciel bleu, assez pour tailler la culotte d’un gendarme comme disait ma grand-mère. Au début un petit gendarme, puis un gros genre sergent Garcia ou Carlo Ventre le bien éponymé.

 A chacun de prendre les références qui lui siéent.

Enfin toute la gendarmerie peut se voir culottée de neuf !

 

Et nous partons sous le soleil, objectif  Fécamp  avec l’espoir d’avoir encore un peu de vent derrière pour en revenir.

Vent E-SE, au départ ça marche fort sous grand-voile et génois. A un moment, pour le confort, nous réduisons la voilure et le canot n’en avance que mieux d’autant plus que la mer est quasiment plate.

Et puis le vent mollit un peu et adonne : le spi saute tout seul  à sa place !

Un vrai bonheur, à tel point que nous nous écartons de la route directe de façon à conserver une allure abattue et éviter l’abri de la côte.

Hélas, tous les plaisirs ont une fin.

Une brise évanescente ne gonfle plus les voiles et nous mettons au moteur pour gagner Fécamp que nous atteignons vers dix-sept heures.

 

Bientôt un second bateau visiteur vient au ponton. La liste est clause.

Le temps d’aller jeter un coup d’œil sur la plage et la nuit nous enveloppe.

 

Le lendemain, ciel bien dégagé dès l’aurore, assez tardive avouons-le.

Nous partons vers dix heures, même scénario que la veille avec un grand bord de spi et température mieux que printanière.

Au début le soleil n’éclaire que les reliefs de la côte les plus sortants  sur un fond légèrement brumeux. Le vent  nous quitte plus tôt que la veille et nous nous rapprochons de la terre. 

Nous bénéficions du rare spectacle  des falaises d’Etretat se reflétant sur la mer.

 

Evidement tout cela nous conduit au Havre juste pour voir le soleil disparaître mais sans le rayon vert.

Le ménage du bateau se termine à la nuit tombée.

Des jours comme ça, j’en redemande !

Gabriel

 

 

Waouhhhhhh Génial Super !
 

Prenez 8 passionnés de course au large, un beau bateau (Sirénade), une belle météo (en Normandie !), une mer calme, un spi rouge, et laissez mijoter plusieurs heures. Vous profiterez alors du régal d'une navigation onctueuse.

Emmenez vos équipiers aux Docks pour leur faire parcourir les pontons de la Jacques Vabre, admirez ces coursiers impressionnants, regardez le feu d'artifice, et la nuit sera douce.

Levez-vous aux aurores le dimanche, patientez derrière la jetée pour être aux premières loges, profitez du son de la cornemuse accompagnant chaque nouveau bateau sortant. Passez d'un bateau à l'autre, saluez les skippers, observez leurs merveilleuses machines. Rejoignez la zone de départ au milieu d'une foule très nombreuse, veillez à ne pas vous faire déborder. Dès le départ donné, dirigez-vous les concurrents qui progressent doucement dans les tous petits airs, approchez-vous d'eux sans les déranger, passez d'un à l'autre en les observant manoeuvrer. Remontez vers Antifer au milieu de la nuée.

Inutile de dire combien ce week-end de départ de Transat nous laissera un souvenir plus qu'agréable

Michel Latouche

Le week-end rassemblait toutes les conditions pour jouer les touristes en Baie de Seine : soleil, mer belle, marée haute à mi-journée et bateau en excellent état.

Il n'en fallait pas moins pour faire découvrir aux équipiers (certains venant de loin et pour la première fois), les quais de Trouville, la marina et  les planches de Deauville ;  puis dans la soirée, le chenal de la Seine, les lumières du Pont de Normandie et le bassin extérieur de Honfleur. Tout cela dans la seule journée du Samedi, parce que le dimanche.....

Une nuit calme au ponton visiteurs puis nous nous présentons au petit matin devant la porte du Bassin de la Lieutenance pour y prendre notre petit déjeuner sur le pont et admirer les lumières d'Octobre sur les façades.

Après avoir déambulé dans les rues de la ville, Il nous faut remonter le chenal de la Seine en direction du Havre, tout d'abord au moteur , puis sous voiles, pour finir sous spi, avant de virer en direction de notre port d'attache.

En résumé, un beau week end en mer!

Arnaud LEFEBVRE

La Panthère Rose, voilier de Mer Amitié, des années 90, aurait eu du succès sur l’eau en ce mois d’ «octobre rose ». Les ports affichaient les couleurs.

6 équipiers à bord de Lady Vague pour prendre la mer samedi matin vers 10h45, destination Fécamp. Vent de NE et contre courant durant une bonne partie du trajet, mais dimanche le retour se fera sous spi.

Le vent de 10 Nds au départ monte progressivement pour atteindre 20 Nds en rafales dans l’après-midi. C’est excellent pour manœuvrer. Les bords de près se succèdent. On enroule le génois, un ris, deux ris dans la grand-voile. Le ciel a du mal à se dégager, les embruns nous rafraichissent. Quand le vent faiblit un peu, il faut larguer un ris, puis deux, on déroule le génois. La nuit tombe, l’équipage sait l’arrivée proche et le bon petit plat chaud qui les attend pour le dîner. Lady Vague se présente entre les jetées de Fécamp de nuit, vers 20h.

Belle arrivée et une soirée bien méritée dans la chaleur du carré !.

Dimanche matin, sous le soleil, nous flânons le long de la jetée parmi les pêcheurs à la ligne et le long de la plage. Les pavillons roses flottent et annoncent l’arrivée des participants à la course organisée pour «Octobre rose», tous vêtus de rose.

Lady Vague reprend la mer vers 10h30, revêtue des couleurs bleu, blanc, rouge dans son pataras. C’est dimanche !

On se faufile parmi les jets skis qui nous entourent. Vrombissements, vagues. Sans doute un plaisir….pour eux…

Le vent est resté NE, faible. Le spi, qui n’est pas rose, dommage !, est établi et ne sera affalé qu’à l’arrivée, devant Le Havre. Le vent est monté jusqu’à 20 Nds. Lady Vague file pour le plaisir de l’équipage et du barreur. Beau bord de spi sous le soleil d’octobre !

Des équipiers heureux par ce beau week-end d’automne. Il y en aura d’autres.